Le Studio OG adhère à Ecoprod
Adhésion à Ecoprod : une démarche concrète, sans posture.
L’industrie audiovisuelle n’est pas un exemple de vertu écologique. Et il serait malhonnête de prétendre le contraire. On transporte des tonnes de matériel. On traverse la France (et parfois plus) pour une journée de tournage. On achète des décors éphémères. On stocke des données par téraoctets. Et on mange (encore trop souvent) sur le pouce, avec de la vaisselle jetable.
Alors non, le Studio OG ne deviendra jamais une entreprise 100 % vertueuse.
Mais on peut refuser la fatalité. Et surtout, on peut agir.
Pourquoi Ecoprod ?
Si nous avons rejoint la démarche Ecoprod, ce n’est pas pour redorer une image. Ce n’est pas pour coller un logo sur notre site ou en parler dans tous nos briefs. C’est parce que c’est cohérent avec ce qu’on fait déjà depuis des années.
Privilégier le covoiturage ou le train quand c’est possible.
Opter pour des éclairages LED, plus performants et bien moins énergivores.
Utiliser des disques durs hors ligne pour le stockage à froid, et éviter le cloud à outrance.
Recycler ou revendre notre matériel, au lieu de le laisser dormir ou partir à la benne.
Conserver nos équipements longtemps ou leur donner une seconde vie.
Et surtout : ne pas produire pour produire.
Réaliser une image pour une image, ça n’a pas de sens.
Chaque tournage doit être utile, pensé, et porteur de valeur.
Pas juste « joli ».
Une démarche sans dogme
On ne s’interdit pas l’utile sous prétexte d’être « green ». On n’a pas encore de véhicule électrique, parce que l’autonomie actuelle ne permet pas de couvrir nos besoins pro sans contrainte ingérable. On ne diabolise pas la technologie non plus : on teste, on adapte, on garde ce qui a du sens.
L’IA, par exemple, est un outil fascinant, mais pas une solution miracle. Elle pollue elle aussi. Et surtout, elle ne remplacera jamais la richesse d’un tournage humain, vivant, imprévisible, incarné.
Ni donneurs de leçons, ni opportunistes
On ne cherche pas à donner l’exemple, juste à rester alignés — avec nos convictions, nos pratiques, et l’empreinte qu’on veut laisser ; si ça peut inspirer d’autres studios à faire leur part, tant mieux, mais ce qui compte pour nous, ce n’est pas d’avoir la plus belle vitrine verte, c’est d’avoir une démarche honnête, guidée par le bon sens plutôt que par la culpabilité ou la communication de façade.
Pour aller plus loin :
Article sur Latitude.fm
Article dans Le Parisien
